« Le 19 octobre de l’année 1895, un accident bizarre et tragique advint à bord du croiseur l’Hercule, en route pour Lorient, après une longue et laborieuse station au golfe du Bénin. On était en plein Atlantique, au-dessous des Açores, à peu près au point où le 20° de longitude E. coupe le 36° de latitude N. Le navire courait à toute vapeur au N.-N.-E. devant un cyclone qui l’avait rejoint vers six heures du soir. Il en était sept, et la nuit, sans étoile, ajoutait son horreur à celle de l’ouragan, — quand un faux coup de barre, à moins que ce ne fût une saute de vent, eut pour effet de présenter, pendant un court instant, le flanc du croiseur à la lame formidable qui arrivait de l’ouest… »